JulieEn psychologie, la frustration est un terme utilisé dans plusieurs contextes, mais qui décrit toujours un état d’échec, de déception ou d’expériences négatives en raison d’attentes insatisfaites, insatisfaisantes ou déchues. Cela peut prendre la forme de l’interruption d’une action orientée vers un objectif en raison d’un élément perturbateur par exemple.
Chez une personne frustrée, les causes peuvent résider à la fois dans l’esprit et le comportement, mais aussi dans l’environnement qui l’entoure. Ce mécontentement également perçu comme un désenchantement peut se traduire par différents états.
Sommaire
Quelles sont les causes d’une frustration ?
Quand on est frustré, les causes sont généralement dûes à un ensemble de situations défavorables cumulées dans le monde extérieur (frustration externe) ou dans un déni des désirs pulsionnels propres à un individu (frustration interne) généré par l’inconscient.
Cet état découle également de désavantages réels ou perçus, d’attentes déçues et d’injustices subies, qui s’expriment par un état de déception. Les conséquences négatives directes peuvent être l’agressivité, une fatigue et un stress qui peuvent mener à un épuisement à long terme voire une dépression, burn-out. Pour dénouer ces problématiques qui peuvent parfois s’enfouir inconsciemment pendant des années, de plus en plus de praticiens proposent la PNL – Programmation NeuroLinguistique. Une thérapie basée sur un travail de modélisation de la conscience pour mieux s’évaluer, analyser ceux qu’il l’entoure et prendre de meilleures décisions pour son interaction sociale.
Comment se traduit une frustration ?
À l’origine, dans un contexte psychanalytique, la frustration renvoyait au résultat émotionnel d’une réduction pulsionnelle empêchée (théorie pulsionnelle) et créait ainsi un premier lien étroit avec l’agressivité.
Depuis que ce domaine d’application est utilisé en psychologie générale, ce sentiment prend plutôt la tournure d’une expérience complexe, d’un désavantage réellement subi ou seulement perçu comme tel. Ces différentes hypothèses sont discutées en psychologie et en biologie comportementale comme étant des cas de :
- Frustration – agression
- Frustration – régression
- Frustration – fixation.
En effet, un individu frustré peut s’exprimer par une agressivité importante, un état de dépression soudain, puis une régression, une rationalisation et chez les personnes à HP, (Haut Potentiel) parfois une sublimation. C’est un mécanisme de défense qui se met en place pour éviter le sentiment d’injustice qui contient un lien avec le concept motivationnel-psychologique d’attente, c’est-à-dire un état de frustration.
Qu’est-ce qu’un état de frustration ?
Ce type d’état émotionnel peut soit être déduit comme une variable intervenante à partir de ses conséquences, soit être enregistré directement, par exemple à l’aide de mesures psychophysiologiques. Cela dépend de la tolérance à la frustration d’un individu, c’est-à-dire de sa capacité à endurer des conditions frustrantes. Les réactions d’une personne frustrée peuvent être divisées en réactions :
- Extra punitives
- Intro punitives
- Impunitives
En conséquence, la personne impactée par l’état de frustration construit diverses relations de cause à effet. Dans le cas de réactions extra punitives, des facteurs externes sont identifiés comme causes de fustigation venant par exemple de d’autres personnes. Dans le cas de l’intro punitive, les causes sont uniquement induites par sa propre personne. Enfin, minimiser les causes d’un individu frustré est une réaction de frustration impunitive. Ce dernier fait écho au test de frustration de Rosenzweig indiquant que cet état de : « est la faute de personne ».
